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Affichage des articles du décembre, 2023

Celui qui passait dans un cerceau…

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  Celui qui passait dans un cerceau… à 4000 mètres d’altitude      Lors du tournage du Dessous du ciel , pour chaque acteur incarnant un(e) parachutiste, une « doublure » effectuait les sauts. Pas question d’envoyer des professionnels du cinéma à 2000 ou 3000 mètres puis de les récupérer au sol ! Le générique du feuilleton (fâché avec les majuscules) mentionne :       Un article de presse du 5 août 1973, présent sur le blog, narrant les « trois semaines en Valais » de l’équipe d’acteurs, techniciens et figurants, est plus loquace : Pour doubler les acteurs, censés sauter en parachute, ce sont des membres du Para-Club Valais et des spécialistes français qui ont été sollicités. C’est ainsi que nous avons pu assister à des sauts effectués par MM. Gérald Kummer, Maurice Constantin, Charly Crettaz, Daniel Berner du Para-Club Valais, avec M. Chambon , président du Para-Club de Savoie et M. Martial Malié , instructeur, qui a eu la délicate mission de filmer ses compagnons parachutistes au co

Linda Compagnoni Walther

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Mon histoire à propos de "Le Dessous du Ciel" Linda Compagnoni Walther Linda avec Gérard Chambre  (Louis dans le Dessous du ciel) © Patrice Tourenne       Comment j'ai découvert " Le Dessous du Ciel " ? Il y a deux versions.      La première est simple : ma sœur et moi, en Suisse, étions de grandes fans de Pierre Brice (le pilote Mike) qui jouait dans les années 60 au cinéma le rôle d’un Indien, Winnetou .      Lorsque nous avons appris qu'il passerait à la télévision, nous avons bien sûr voulu le voir. Je n'ai pas regardé tous les épisodes de «  Ein Mädchen fällt vom Himmel » , parce que j'étais une jeune mère de deux enfants en bas âge et que ce n'était pas le meilleur moment pour moi, regarder à cette heure-là.      Ce que j'ai lu, c'est que Pierre Brice était inconnu en France et qu'il souhaitait enfin se faire connaître d'un plus large public.      Ensuite, je n'y ai plus jamais pensé. Il ne m'est jamais venu à l&#

André Chambon

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Fred Chambon (fils de André)      Mon père aurait été heureux de connaître l’histoire de départ du « Dessous du ciel » ! Il avait créé le centre de parachutisme de Savoie en 1954 (avec 3 autres joyeux lurons ).      Il en a été président presque 30 ans (son activité professionnelle : assureur). Après, il a découvert la montgolfière, comme suite à un accident de saut (parachute principal en torche et il a choisi de ne pas tirer le secours)       Petite histoire : en 1978, des parachutistes du club inventent le parapente.  Il totalisera 3340 sauts .       Il donnera le virus à mon frère, qui saute toujours, après avoir été en équipe et fait une carrière de parachutiste en gendarmerie.      Mon frère a plus de 1 8000 sauts , dont 11000 tandems (son dernier métier au Québec, où il vit depuis sa retraite militaire en 2007 – année du décès de notre père.      Le parachutiste avec les 5 parachutes dans le générique du « Dessous du ciel », c’était mon père ; il incarnait le moniteur de l’épis

Alain

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       Personnellement, j'étais plus attiré par le rugby, l'aviron et toutes sortes de sports. Le pied sur la mêlée Avant-dernier rameur du 4 barré      A l'époque j'avais obtenu un Brevet Elémentaire des Sports Aériens (BESA). Je rejoignis l'aéroclub La Réole-Floudès pour profiter des 20 heures d'apprentissage au pilotage gratuit. Le Jodel 112 avec M.  Conord, moniteur      C'est là que je rencontrai  Pierre Berson  qui y avait installé la société  AIR TRAVAUX , des "Visiteurs du ciel", avec  Hélène Honnorat , qui est devenue, depuis un demi-siècle, ma meilleure amie sur cette terre.       Le 20 juillet 1969 , l'aéro-club Réolais organisait un grand meeting aérien dont la touche finale devait être un saut en parachute en nocturne. Pierre Berson  m'a proposé de l'accompagner pour ramener la voiture à la Réole.      Nous avons traversé le hall de l'aéroport de Mérignac, Pierre équipé en parachutiste au milieu des passagers attend